Gabriel Serville a formulé ses vœux pour l’année 2024 à la société civile
Gabriel Serville a présenté le bilan des réalisations menées par les élus territoriaux durant l’année 2023 puis formulé et ses orientations politiques pour l’année 2024. Parmi les grands axes évoqués, l’éducation, l’aménagement du territoire, mais aussi l’évolution statutaire et la sécurité.
C’est d'ailleurs par ce dernier point que le président de la collectivité unique de Guyane a commencé son discours. Il souhaite soumettre une proposition au président de la République, Emmanuel Macron, lors de sa visite en mars prochain:
“L’orpaillage illégal est à l’origine de trafics d’armes, de stupéfiants, d’êtres humains mais aussi de prostitution juvénile. Notre ambition collective sera de convaincre le président de la République d’ériger l’éradication de l’orpaillage illégal comme une grande cause nationale pour la deuxième moitié de son quinquennat.”
Pour donner à la Collectivité les moyens d’atteindre les objectifs qu’elle se fixe, le président de la CTG a annoncé une PPI, une Programmation Pluriannuelle d'Investissement qui, pour la 1ere fois de son histoire, franchira le cap symbolique du milliard d'euros.
“Cette somme qui proviendra de nos fonds propres mais aussi de crédits et emprunts nous permettra d’investir de façon équitable sur l’intégralité du territoire guyanais. Nous envisageons la construction d’un lycée à Apatou, nous envisageons la construction d’un palais de culture et de sports à Saint-Laurent-du-Maroni, ou encore d’entamer la deuxième tranche des travaux de la maison des cultures qui sera située sur le site de l’hôpital Jean Martial, à Cayenne.”
Quant à l’évolution statutaire, le président de la collectivité unique de Guyane a rappelé que “les lois, les règlements et les normes qui sont votés à Paris et qui s’appliquent stricto sensu sur le territoire de la Guyane ne correspondent pas du tout à ce dont nous avons besoin.” La Collectivité a pour ambition de faire plus de pédagogie auprès du gouvernement et de la population.
“Notre ambition d’améliorer le cadre statutaire de la Guyane n’est pas une utopie. On raisonne de manière pragmatique et objective”, conclut le président de la CTG.
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