Barbara Pompili a quitté la Guyane au terme d'une visite de quatre jours

Bilan du Plan France relance

Barbara Pompili est venue principalement se rendre compte de l'utilisation des fonds de France Relance. Ça a été le cas à Montsinéry, où elle a visité des entreprises concernées par ces aides de l'Etat. Mardi, c'était le Centre spatial Guyane aussi concerné. La ministre a pu visiter les installations de la future Ariane 6 et les projets en termes d’énergie au port spatial qui compte verdir sa production dans les prochaines années.

La centrale du Larivot : « Il faut la faire »

Dimanche, la ministre était sur le chantier du pont du Larivot, à quelques centaines de mètres du projet de centrale controversé. Elle a répété la parole du gouvernement, cette centrale sera construite. La centrale du Larivot doit remplacer la vieille centrale de Dégrad-des-Cannes en 2023, qui est obsolète et, surtout, fonctionne entièrement au fioul. « Plus vite on ferme la centrale de Degrad-des-Cannes, mieux c'est », a plaidé Barbara Pompili. Selon elle, la nouvelle centrale permettra d'engager une transition vers du renouvelable. Même si pour l'instant, c'est le conseil d'Etat qui a son destin entre ses mains.

« Biomasse » aura été l'un des mots clés de sa visite

La ministre a pu constater la bonne implantation de la biomasse sur le territoire avec la centrale de Saint-Georges, qui doit participer à rendre la commune autonome et où la ministre n'a pas pu se rendre en raison de la mauvaise météo et enfin celle de Cacao où elle a pu couper le bandeau tricolore lors de l’inauguration.

(Photo : Préfecture de Guyane) 

Une agence territoriale de la biodiversité

Finalement, l'une des annonces fortes, c'est la création d'une agence territoriale de la biodiversité dont les contours ne sont pas encore déterminés. L’Agence Territoriale de la Biodiversité (ATB) est sur les rails, ont confirmé l’Etat, représenté par Barbara Pompili, et la Collectivité, représentée par Gabriel Serville, même si aucune date quant à sa réalisation n’est encore annoncée. Sa création sera le fruit d’un travail commun, dans une démarche associant l’ensemble des partenaires et partie-prenantes de la biodiversité en Guyane, dont le Comité de l’Eau et de la Biodiversité.