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Vie chère : le collectif « Stop Vie Chère » et la CTG amorcent un dialogue constructif

Le collectif « Stop Vie Chère » a rencontré des élus de la CTG (mardi 26 novembre) lors d’une réunion axée sur la lutte contre la vie chère. Cette rencontre fait suite à un courrier adressé par le collectif le 31 octobre dernier, appelant à des actions concrètes pour une baisse du coût de la vie. Ces discussions, combinant forces militantes, expertises locales et dialogues institutionnels, pourraient marquer un premier pas vers une réponse à la problématique de la vie chère en Guyane.

  • Par: adminradio
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Le collectif “Stop vie chère”, composé d’associations citoyennes, de consommateurs et de partis politiques, a été reçu par Annie Chocho et Jean-Luk Le West, vice-présidents de la CTG. La réunion a permis d’établir les bases d’une collaboration régulière. Pour Yvane Goua, porte-parole de l'association Trop Violans et membre de "Stop Vie Chère", les discussions ont été encourageantes :

« On a trouvé une CTG très à l’écoute et valide dans nos propositions. Nous avons conscience que l’octroi de mer, seule taxe locale, est un levier essentiel. Nous ne cherchons pas à le supprimer, mais à le repenser pour le rendre plus performant. »

Des enjeux complexes et des pistes à explorer

Le collectif insiste sur la nécessité de traiter en priorité les problématiques touchant directement la population, comme le coût des produits alimentaires, du carburant, des loyers et des services essentiels (eau et électricité).

© Collectif "Stop vie chère" (Photo : E.Cornec / Radio Péyi) 

Cependant, Jean-Luk Lewest a souligné la complexité du dossier :

« Il n’y a pas de solution immédiate. Nous devons centraliser les besoins, explorer les options et faire remonter des propositions aux décideurs. »

L’idée d’une réforme de l’octroi de mer a également été abordée par l’élu territorial. « Nous devons arbitrer et envisager des évolutions, tout en préservant cette recette essentielle pour nos collectivités locales. Le coût des transports et l’intégration de matières premières locales via le Mercosur sont également des pistes à étudier. », ajoute Jean-Luk Lewest 

L’urgence de solutions face à la précarité croissante de la population

Pour Francesca Félix, présidente de l’Union Territoriale des CCAS, la situation nécessite une action rapide :

« Aujourd’hui, 34 % des Guyanais vivent en grande précarité. Si rien n’est fait, ce chiffre pourrait atteindre 67 % d’ici 2026. Il est crucial de trouver des solutions avec les autorités compétentes. »

La CTG et le collectif "Stop vie chère" se sont engagés à poursuivre leurs échanges avec un calendrier de réunions de travail qui sera finalisé prochainement.