L’AFD dresse son bilan sur l’année 2018
L’Agence française de développement (AFD) a dressé hier le bilan 2018 et affiche ses perspectives pour l’année 2019.
Une baisse des demandes d’investissement en 2018
L’établissement public est présent en Guyane depuis plus de soixante-dix ans. Il accompagne les acteurs guyanais des secteurs public, privé et associatif pour financer leurs projets d’investissement, avec une attention particulière aux domaines sociaux et environnementaux. L’année 2018 est marqué par un net recul des demandes de financement : 13 contre 24 en 2017. « Il n’y a pas eu de grands projets à financer en 2018. L’importante disponibilité de ressources financières sous forme de subventions depuis le plan d’urgence de 2017 limite le recours à l’emprunt. La capacité d’emprunt des collectivités s’est aussi réduite », explique Laurent Fakhoury, le directeur Guyane et Suriname de l’AFD.
En revanche, l’établissement a gagné en matière d’appui et de conseil. « On a vu comment améliorer la situation des collectivités et étudié comment on pouvait avancer avec elles », précise Laurent Fakhoury. En moyenne, l’AFD apporte des financements à hauteur de 60 millions d’euros par an. Néanmoins, sa capacité de financement est bien supérieure. « On peut aller au-delà, jusqu’à 100 millions mais on doit avoir des partenaires en capacité d’emprunter », déclare Laurent Fakhoury.
De l'argent disponible pour les collectivités, c'est encore possible !
L’AFD voudrait que l’activité redémarre en 2019 mais le financement de projet est à hauteur de 7 millions d’euros depuis le début de l’année 2019. « Des grands projets sont en phase d’attribution, d’appel d’offre et d’étude. Il y aura un décalage cette année mais 2020 devrait être meilleure » se rassure Laurent Fakhoury. L’établissement compte élargir ses compétences dans le domaine de la culture et de l’audiovisuel. L’AFD participe, par exemple, au comité de pilotage de l’élaboration de la maison du cinéma.