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Auplata n'a pas dit son dernier mot

La société minière va déposer une nouvelle demande d'autorisation pour exploiter le site de Saint-Elie. La compagnie minière, Auplata, avait dû cesser ses activités à Saint-Elie car la justice avait estimé que l'arrêté préfectoral qui les autorisaient était caduc.

  • Par: Florian Royer
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La société va régulariser sa situation et déposer une nouvelle demande d'autorisation, en somme, reprendre le parcours administratif depuis le début. Dans un arrêté du 20 décembre, la préfecture laissait le choix à Auplata : soit stopper ses activités, soit se mettre en conformité dans un délai d'un an. La compagnie a choisi l'option numéro 2. Pour se remettre en route, il faut que la préfecture lève certaines conditions suspensives explique Auplata Mining Group dans un communiqué :

« AMG a décidé de régulariser sa situation administrative en déposant un nouveau dossier de demande d’autorisation. Prenant acte que "des motifs d’intérêt général s’opposent à une suspension prolongée du fonctionnement des installations de la société AMG", l'Arrêté Préfectoral conditionne la reprise des activités du site de "Dieu-Merci" à la levée, par les services de l’État, de certaines conditions suspensives. »

L'investissement est important pour Auplata, l'installation a coûté environ 30 millions d'euros. Le plan de mise à l'arrêt revient aussi très cher à la compagnie : 2 millions d'euros. Auplata possède des sites dans d'autres pays, mais celui de Saint-Elie représente 27% de son chiffre d'affaires et 43% de sa masse salariale. Même si elle remet dans le cadre juridique, elle devra essuyer des conséquences financières.